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Pas à pas nous continuons d’avancer vers la fête de pâques, vers cette joie. Pour pouvoir avancer bien sûr nous avons besoin d’écouter, de partager et bien sûr de rencontrer celui qui va nous Jésus, et il nous demande de pardonner à nos ennemis.

Dans l’évangile d’aujourd’hui (Mt 20,17-28), Jésus annonce sa passion. Il va être bafoué, frappé, crucifié. Mais tout au début dans la première lecture du prophète Jérémie, nous voyons un prophète souffrant, qui nous montre la figure du Christ. Il est un porte-parole du Christ. Et, c’est à cause de cette parole qu’il est persécuté. Il ne fait que répercuter ce que Dieu lui demande de dire, annoncer la Nonne Nouvelle, la parole de Dieu. Cela nous fait penser à tant d’hommes et de femmes qui aujourd’hui encore subissent des persécutions dans leurs engagements, au service de Dieu ou au service de leurs frères. Ils sont critiqués, mis de côté, à cause de leurs actions ou de leurs paroles.

Mais, regardons de plus près de quoi l’homme se sert pour détruire. Et là, dans la première lecture nous lisons : « Allons, attaquons-le par notre langue. Nous tous, nous savons que la langue à un pouvoir redoutable, qui peut détruire un homme par la calomnie, la bêtise. Cela fait très mal quand on se sent bafoué, rejeté. En ce temps de renouveau pour l’église, les communautés et tous les fidèles, ce serait le moment de nous demander si nous sommes assez vigilants sur nos paroles. N’y a-t’il point de personnes à qui je fais du mal par ce que je dis, ce que je fais, par mon comportement. Et là on nous dit : « Ne faites pas à l’autre ce que je n’aimerai que l’on me fasse ». Mais, seule la force de Dieu peut nous aider à dépasser ce qui devient impossible à l’homme. C’est-à-dire, pardonner à vos ennemis. Faites du bien à ceux qui vous persécutent.

 

28janv5

Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus veut nous parler. Il nous prend à part nous aussi, tellement qu’il nous aime. Il a des choses importantes à nous dire sur notre vie, sur nos demandes. Comme tous parents bien sûr, homme ou femme qui désirent d’être ou avoir sans penser vraiment de ce que Jésus attend d’eux et de ce qu’il a préparé pour nous. Prenons-nous conscience qu’il est là et nous attends, prêt à nous recevoir, à nous écouter, qu’importe le moment et le lieu.

Dans l’évangile nous voyons la mère du fils de Zébédé, celle de Jacques et Jean qui profite du moment pour s’approcher de Jésus pour lui faire une demande pour ses deux fils. Une mère qui se souci de ses enfants, cela nous semble normal. Tout père et mère doivent se soucier de la vie de ses enfants.

Que veux-tu lui demande Jésus. Il prend le temps de l’écouter. Et Jésus répond : « Vous ne savez pas ce que vous demandez ». Cela doit nous faire réfléchir sur ce que nous demandons au Seigneur. Jésus nous montre le chemin à prendre. Il nous enseigne sur ce que nous devons faire et quel est notre place en ce monde. Dans l’évangile d’aujourd’hui, il nous dit : « les grands se font sentir par leur pouvoir et commande en maître. Mais pour vous il ne devrait pas en être ainsi ». Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir jusqu’à donner sa vie en rançon tellement qu’il nous aime.

Seigneur, en ce temps de carême montre-nous le chemin à prendre et que ta volonté soit faite.

Ulysee Leperlier, Diacre

Chemin de Carème, Mercredi 4 Mars 2015