Prédication disponible en format audio.
Nous avons tous été créés pour vivre la relation avec Dieu et avec les autres, pour nous ouvrir de cœur à Dieu et aux autres… Tout ce qui nous ramène à nous-mêmes, dans une recherche de nous-mêmes qui nous replie sur nous-mêmes, nous enferme en nous-mêmes, constitue un obstacle à l’accomplissement de notre vocation…
« Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu, on ne jouit plus de la douce joie de son amour, l’enthousiasme de faire le bien ne palpite plus. Même les croyants courent ce risque, certain et permanent. Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie. Ce n’est pas le choix d’une vie digne et pleine, ce n’est pas le désir de Dieu pour nous, ce n’est pas la vie dans l’Esprit qui jaillit du cœur du Christ ressuscité » (Pape François).
Et le Pape lui-même ne se met pas au dessus de la mêlée… S’il dénonce « un style de vie qui exclut les autres », ou le fait de « pouvoir s’enthousiasmer avec cet idéal égoïste », il a lui-même à lutter contre son égoïsme : « Nous n’oublions pas tous les chrétiens qui donnent leur vie par amour : ils aident beaucoup de personnes à se soigner ou à mourir en paix dans des hôpitaux précaires, ils accompagnent les personnes devenues esclaves de différentes dépendances dans les lieux les plus pauvres de la terre, ils se dépensent dans l’éducation des enfants et des jeunes, prennent soin des personnes âgées abandonnées de tous, cherchent à communiquer des valeurs dans des milieux hostiles… Je rends grâce pour le bel exemple que me donnent beaucoup de chrétiens qui offrent leur vie et leur temps avec joie. Ce témoignage me fait beaucoup de bien et me soutient dans mon aspiration personnelle à dépasser l’égoïsme pour me donner davantage ».
Seigneur, aide-nous à notre tour à dépasser notre égoïsme pour nous donner davantage. Jésus l’a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
Jacques Fournier, diacre.
Chemin de Carême, le 3 avril 2014
oui sa sa me touche au plus profond du cœur.
moi je donnai mais j,attendais toujours en retour
c comme si ce que je fait le bien ou le mal c sur moi même que sa revient ..
aujourd’hui je donne sans attendre en retour sa me fait moins mal et me comble plus..