Prédication disponible en format audio.
Mes chères sœurs, mes chers frères,
Bonjour à tous ceux qui nous lisent et qui écoutent sur radio arc en ciel. Nous sommes le 20 décembre.
Aujourd’hui, St Luc relate la visite et les annonces de l’ange Gabriel à Marie. L’ange lui annonce qu’elle va enfanter « le Fils du très haut » (Luc 1,32), celui qui « régnera pour toujours sur la maison de Jacob » (Luc 1,33). Marie accueille la nouvelle et demande à l’ange par quel moyen pourra-t-elle enfanter, elle qui est sans mari ? Réponse de l’envoyé de Dieu : Par l’Esprit de Dieu. Evénement divin, moyen divin.
Dans St Luc 1 au verset 13, ce même ange annonce à Zaccharie que sa femme Elisabeth stérile va enfanter un enfant rempli de l’Esprit Saint. Il demande : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? ». Zaccharie ne croit pas que cela soit possible. Il demande le savoir pour reconnaître la puissance de Dieu.
Marie a une discussion brève. Zacharie a une longue discussion. En effet, il est dit au verset 22 « Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.».
Deux personnes. Deux attitudes face à la Parole de Dieu. Deux conséquences. Une expectative qui impose le mutisme : Zaccharie ne croit pas, reste immobile et devient muet. Une dynamique qui met en marche et impose la louange : Marie va visiter sa cousine et proclamer l’Amour de Dieu par un cantique.
L’ange Gabriel annonce que c’est l’heure de la visite de Dieu sur terre. Dieu se déplace. Il prend son bâton et toque à notre porte. Il n’envoie plus d’émissaire. C’est l’heure de l’Amour.
Pourtant les temps se troublent. La société se clive : être pour ou contre le vaccin du COVID, les travailleurs contre les chômeurs…. L’Eglise se clive aussi: recevoir le Christ dans la main ou dans la bouche, prêtre officiant vers l’assemblée ou vers le tabernacle. Comme l’homme ne regarde que le visible, la société se fend. L’unité vacille. Comment faire pour aller au-delà des apparences? Pour se mettre en marche comme Marie et rendre visite à son prochain ? Pour parler comme Marie et accueillir l’inconnu ? Et si on choisissait l’Amour.
Avec l’Amour, on peut discuter pour dépasser les clivages, les peurs et s’unir
Avec l’Amour, on peut s’aimer soi-même et accueillir les autres
Avec Jésus dans nos vies, Justice et Paix s’embrassent
Avec l’Amour, on peut voir les qualités des autres et non plus seulement leurs failles.
Avec l’Amour, on peut servir comme Marie
Avec l’Amour, on peut voir comment Dieu agit en l’autre
Avec Jésus dans nos vies, nos actes et paroles s’ajustent à l’Amour
Tic tac, Tic tac le temps passe. Choisirons-nous l’Amour ?
Pascal pour la Fraternité Lataste
Je vous propose de méditer le psaume 102 du verset 8 au verset 22 qui parle de l’Amour de Dieu pour son peuple et de le bénir pour sa fidélité.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ;
comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière.
L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit :
dès que souffle le vent, il n’est plus, même la place où il était l’ignore.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, * et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent d’accomplir ses volontés.
Le Seigneur a son trône dans les cieux : sa royauté s’étend sur l’univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres, * attentifs au son de sa parole !
Bénissez-le, armées du Seigneur, serviteurs qui exécutez ses désirs !
Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le, sur toute l’étendue de son empire ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !
