Prédication disponible en format audio.
Frères et sœurs, comme un berger conduit son troupeau, ses bras rassemblent ses agneaux, il les porte sur son cœur. Il vient nous annoncer des paroles de consolations.
Nous préparons un grand événement : Noël ! Mais que veut bien nous dire Dieu de si important ? Pour cela il nous envoie des messagers qui nous invite à préparer dans le désert le chemin du Seigneur, de revenir à l’essentiel, de nous désencombrer de tout ce qui nous empêche de le rencontrer.
Tracez droit dans les terres arides une route pour notre Dieu. Que tous ravins soit comblés, que toutes montagnes et collines soient abaissées. Laissons-nous guider par Lui, Il est le Chemin, la Vérité, la Vie. N’ayons pas peur de porter la bonne nouvelle, d’évangéliser, d’annoncer que Dieu est vivant, qu’il est notre sauveur et qu’il n’y aura pas d’autre que lui. Il vient encore, faut-il le croire soit même pour pouvoir l’annoncer aux autres.
Tout en essayant de vivre des expériences de la « venue » de Dieu à travers des signes imperceptibles, peut-être pas à de manière éclatante, et pourtant elle se faufile déjà sous les apparences.
Dieu est en train de venir, le verbe est présent, Il vient, et ne veut perdre aucune de ses brebis, même perdus.
L’évangile de Saint Mathieu (18, 12-14) nous renvoi à Dieu le « Père » qui nous aime avec des « entrailles » de mère. Entre Dieu et l’homme pécheur qui l’a abandonné, et si souvent offensé, c’est Dieu qui a l’initiative, et qui le premier, le cherche avec soin, jusqu’à ce qu’il le retrouve. Voilà, comment il se comporte envers tout homme sur cette terre, car il veut que tous les hommes soient sauvés.
Nous sommes donc des « cherchés » par Dieu, des « voulus » par Dieu, car il est notre Père à tous, un Père qui aime indéfiniment chacun de ses enfants.
Non, ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est Lui qui nous a aimé le premier, et il a envoyé son Fils unique en sacrifice de pardon pour nos péchés. La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.
Dans Jr 32,40- 41, je ne cesserais pas de les suivre pour leur faire du bien, je trouverai ma joie en eux à leur faire du bien. Voilà ce que Dieu fait vis-à-vis de l’homme quel qu’il soit, où qui soit, perdu dans les ténèbres de ses péchés. Et quand ce dernier entend son appel, et ouvre son cœur, il ne peut qu’entendre la voix de celui qui n’a cessé de le suivre, pour lui offrir toute sa tendresse, son amour, sa miséricorde infinie s’il accepte de se laisser rejoindre, de se laisser aimer tel qu’il est.
Il entendra dire alors « je t’ai suivie » jusqu’à maintenant dans tous tes errements. Maintenant lève-toi, et détourne-toi de tout ce qui te détruit, et suis-moi. A ce moment-là, Dieu lui offrira la force de son Esprit sans laquelle il ne peut rien. Avec elle et par elle, c’est Lui qui le portera et le ramènera à la maison. Dieu se met à notre recherche lorsque nous sommes égarés.
Quelle bonne nouvelle. Nous ne sommes plus perdus, nous demandons la grâce de découvrir la miséricordieuse tendresse du cœur de Dieu, et nous supplions Dieu avec ardeur de devenir miséricordieux comme notre Père céleste est miséricordieux.
C’est un très long chemin à parcourir. L’évangile nous révèle la tendresse du cœur de Dieu, celui qui retrouve sa petite brebis, qui la sauve, et la pardonne. C’est Jésus qui du haut de la croix dira : Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font. Cette petite brebis qu’il a sauvée c’est chacun de nous. Il nous prend tendrement dans son cœur, alors que nous sommes des pauvres pécheurs.
Demandons en ce temps de l’Avent, la grâce de la conversion. Le ciel et la terre débordent de joie, quand un pécheur se repentît, et quand la tendresse de la miséricorde déborde dans notre cœur.
Diacre Ulysse LEPERLIER.
L’espérance renaît ! Merci