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« Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche suivant ta vérité. »

En ce samedi 8 mars, tel est le refrain du Psaume 85 que nous propose la liturgie de la messe.
« Montre-moi ton chemin ! » Voilà certainement une prière que nous pouvons tous faire monter vers Dieu. 
Et avec le Psalmiste, nous pouvons nous aussi Lui dire : « Prends pitié de moi, Seigneur ; toi, que j’appelle chaque jour. Toi qui es bon et qui pardonnes, écoute ma prière, Seigneur ! »

Mais parfois, il faut bien avouer que, même si nous avons bien compris quel chemin le Seigneur voudrait nous faire prendre, nous avons beaucoup de mal à nous y engager !
Il nous arrive même de refuser le chemin du Seigneur et d’en choisir un autre ! Et lorsque nous nous écartons du chemin du Seigneur, parfois nous le faisons par négligence, mais parfois aussi nous le faisons parce que nous trouvons que ce que le Seigneur nous demande est trop compliqué. 

En revanche, il y en a un qui a bien compris ce que le Seigneur attendait de lui , c’est Lévi (que l’on appelle également Matthieu dans d’autres Évangiles). Ce collecteur d’impôts, ce publicain, cet homme considéré par ses contemporains comme un ennemi du peuple, cet homme a entendu simplement le Seigneur lui dire « Suis-moi », et abandonnant tout, il l’a immédiatement suivi.

Alors prions déjà pour que nous aussi, comme Matthieu-Lévi, nous puissions, à chaque fois que le Seigneur nous dit « Suis-moi », le suivre sans tarder ni hésiter.

Quant à la seconde partie de cet Évangile, elle est également pleine d’enseignements pour nous, aujourd’hui : 
En effet, si la première partie du texte de saint Luc nous fait comprendre que le Seigneur souhaite que, comme Matthieu-Lévi, nous le suivions sans hésiter, dans cette seconde partie, Jésus nous explique comment il faut que nous nous y prenions concrètement.
Dans cette seconde partie, on trouve une belle leçon de vie pour chacun d’entre nous ! Car si l’on veut suivre Jésus, il nous faut agir, comme lui, il agit ! Et dans ce texte, on voit Jésus qui n’hésite pas à fréquenter des publicains et des pêcheurs, des gens considérés comme peu recommandables. 
Et nous ? Est-ce que nous osons parfois sortir de nos sentiers battus, de nos paroisses, de nos groupes de prière pour aller à la rencontre de personnes que l’on pourrait a priori qualifier de peu recommandables ? 
Jésus nous dit bien que ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin mais les malades, et qu’il est venu appeler non pas les justes mais les pêcheurs. 
Or comment ces « malades » entre guillemets, ou ces pêcheurs pourraient-ils connaître le Seigneur si personne ne leur en parle ?
Et le texte de l’Évangile d’aujourd’hui peut être perçu comme une invitation à aller justement vers ces gens-là. 
Il s’agit non seulement de suivre le Seigneur (ce que la plupart d’entre nous, chrétiens, nous avons déjà fait, ou nous essayons de faire), mais il faut également le présenter à d’autres.
Pour le dire autrement, il nous faut être des ambassadeurs du Christ, ou des « Pèlerins d’espérance » pour reprendre le thème de cette année jubilaire !

PRIONS DONC LE SEIGNEUR 
Jésus, toi que nous avons reconnu comme la Source de notre Salut, comme notre Maître et Seigneur, comme Celui qui est toujours prêt à nous venir en aide et à nous secourir, aide-nous à ne jamais nous écarter du chemin que tu as choisi pour nous ! Aide-nous également, à chaque fois que tu nous appelles, à te répondre sans tarder et à te dire « Qu’il me soit fait selon Ta volonté » ;
Et apprends-nous, Seigneur, à diriger nos pas vers ceux qui ne te connaissent pas encore, sans jamais les juger ou faire preuve d’a priori envers eux. Amen ! 

Samedi après les Cendres – 8 mars 2025 – Roger Gaud, laïc – Jevismafoi.com en partenariat avec Radio Arc-en-ciel.