Prédication disponible en format audio.

Il est venu rassembler dans l’unité… Pourtant juste après que Lazare est sorti du tombeau, le trouble se fait sentir parmi tous ceux et celles qui ont vu Jésus accomplir de nombreux signes.

Certains crurent en lui, mais d’autres n’arrivent pas à comprendre et décident de réunir le conseil suprême pour pouvoir prendre une décision.

Le verdict est tombé ce jour-là : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple et que l’ensemble de la nation ne périsse pas.

Le grand prêtre Caïphe annonçait déjà que Jésus allait mourir pour la nation, mais pas seulement pour la nation, c’était « afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés ».

Mais ce qu’il disait ne venait pas de lui-même. Ne se sentant plus en sécurité dans ses déplacements, Jésus alla vivre avec ses disciples.

Nous avons peut-être connu ce genre de situation là où nous vivons : ne pas se sentir tranquille et en sécurité.

On le dit même parfois : je ne me sens pas bien là où je suis ; le regard des autres, l’indifférence, se sentir mis de côté parce qu’on ne partage pas les mêmes convictions, la même religion.

Jésus est face à la liberté des hommes. Certains l’admirent et croient en lui, d’autres l’accusent.

Jésus présente la vie chrétienne comme un combat permanent. « Qui n’est pas avec moi est contre moi dit-il ». Souvent hélas nous sommes dans un grand mélange d’acceptation et de refus. Nous le savons bien que nous avons un seul Dieu.

Nous voyons même Jésus qui fait le bien autour de lui, en guérissant les malades, et Lazare, mort depuis trois jours, sort du tombeau.

Certains n’arrivent pas à comprendre ce signe de l’amour : guérir, sauver. Jésus est persécuté jusqu’au dernier moment, on lui demande même des preuves sur la croix avant de mourir.

On lui disait « si tu es le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, sauve-toi, toi-même. » Malgré cela Jésus pardonne : « Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Cette alliance de Jésus avec l’homme n’est pas divisée, il n’y a pas de place en elle pour le mal, nous lui appartenons entièrement, mais pas à moitié, pas seulement quand on est à l’église, mais partout où nous sommes.

Il est présent, nous l’oublions parfois, et nous devenons des chrétiens tièdes, et nous le refusons.

Le carême est un moment propice pour nous laisser servir par le Christ, et ainsi devenir comme Lui.

Cela advient quand nous écoutons la parole de Dieu et quand nous recevons les sacrements, en particulier l’Eucharistie. Nous devenons en elle ce que nous recevons : le corps du Christ… C’est un appel à la conversion.

Quand le peuple de Dieu se convertit à son amour, il trouve les réponses à la lumière de l’évangile.

Touche nos cœurs Seigneur pour que nous puissions te rencontrer et partager autour de nous ce que nous avons découvert avec toi…

Méditations Carême 2019 – Samedi 13 avril 2019 – Ulysse Leperlier, diacre.

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