Prédication disponible en format audio.

Continuons à avancer pas à pas vers celui qui nous invite à le suivre.

Il nous donne tout pour pouvoir le faire. Sa parole est la lumière de nos pas, laissons-nous guider dans ce monde où il nous a placé. Aujourd’hui encore nous pouvons entendre Moise et Isaïe qui parle au peuple. Vois-je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.

Ce que je te commande aujourd’hui, c’est pour nous qu’il le dit, c’est d’aimer le Seigneur, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances.

Ne te laisse pas entrainer devant d’autres dieux et à les servir.

Tout cela devrait nous faire réfléchir. Deux voies se présentent devant nous : le chemin du Seigneur, où le chemin du monde.

Il nous laisse libre et ne nous impose pas. A nous de faire le bon choix. Mais faire un choix en ne sachant pas où on va, c’est vraiment prendre un risque de se laisser guider et se faire entrainer. C’est tellement facile dans notre monde d’aujourd’hui de perdre petit à petit le goût de vivre et d’aimer. Celle ou celui qui ne se sent plus aimer n’a plus la force et le courage d’espérer, de continuer et d’aimer encore. A ce moment-là, la première main qui se tend où la première porte qui s’ouvre, on entre,  au risque de se perdre.

Et qu’importe, on a plus rien à perdre. On entend encore cela aujourd’hui dans notre monde, même tout près de nous, très souvent, l’homme cherche le grandiose, l’éphémère, les belles paroles qui attirent et entrainent, voir et vivre autre chose dans la dérive totale. Qu’est-ce que Satan n’a pas offert Jésus dans le désert ? Que du grandiose, du pouvoir, de l’abandon.

A nous aussi cela peut nous arriver d’être tenté à un moment ou à un autre dans notre vie. Quand c’est difficile et qu’on voudrait s’en sortir, plus de repère, c’est le désert, on se sent seul comme un enfant qui a besoin de son père, besoin de se sentir aimé et accueilli et d’être écouté.

Le Père attend toujours le retour de son enfant bien-aimé, Il le porte toujours dans son cœur et quand cela va mal, c’est là qu’il aime encore davantage, comme un père et une mère qui ont un enfant malade la nuit. Combien de fois se réveillent-t-ils pour rendre visite à l’enfant ? On ne compte pas, c’est l’amour qui parle.  L’Amour de Dieu ne regarde pas l’état de son fils et de sa fille qui veulent le rencontrer, même tout sale. Il les prend dans ses bras. C’est le retour du fils prodigue, c’est les retrouvailles. Le fils était en train de se perdre, il retrouve la joie, le goût de vivre. Qui que nous soyons, Il nous aime d’un amour sans limite. Combien de cris, combien de cœur souffrant dans notre monde, attendent encore les bras qui s’ouvrent, un peu de paix et d’amour qui leur permettront de continuer à avancer sur cette route et que tous un jour nous prendrons : le chemin de tout le monde.

Mettons nos pas dans les pas de Jésus, dans ce temps favorable et laissons-nous guider par lui.

 Diacre Ulysse Leperlier – Chemin de Carême– Mardi 27 février 2018