Prédication disponible en format audio.
La misécorde de Dieu et son amour ne sont pas un permis de tout faire ; puisque le péché nous abîme, affecte notre être. Nous devons à tout prix nous en écarter parce le péché nous éloigne de notre bonheur.
La miséricorde de Dieu nous offre la possibilité inépuisable de porter sur le monde qui nous entoure un regard de bienveillance, une tendresse qui nous pousse à agir, à nous engager pour le bien. Un regard de bienveillance et de tendresse qui nous porte et sup-porte nos actes.
Elle fait naître en nous la joie. Une joie véritable qui ne vient pas d’un acte calculé, gratifiant et donc interessé mais pourrait-on dire, d’un acte qui découle d’une « évidence d’amour ». D’un don de soi-même, par amour, sans rien attendre en retour, de ce que j’ai donné.
Ainsi par exemple dans les évangiles, Jésus qui guérit, ne le fait pas pour être complimenté ou se sentir mieux. Ses actes découlent de ce qu’il est, de sa mission : il est le Fils unique de Dieu venu racheter le monde et révéler aux hommes le visage du Père ; un Père plein de miséricorde « qui ne s’avoue jamais vaincu jusqu’à ce qu’il ait absous le péché et vaincu le refus » (Misericordiae Vultus).
Aussi le cœur de l’homme qui fait miséricorde, est dans le cœur de Dieu.
Le cœur du miséricordieux est un cœur où les nœuds se défont et sont défaits, un cœur dans lequel habite la paix. Un cœur où la joie prend place ; parce que ce cœur bat à l’unisson du cœur de Dieu.
Jésus nous le dit, lorsqu’il nous dévoile La route qui mène au bonheur « Heureux les miséricordieux… ».
Alors acceptons de suivre le chemin qu’il nous donne. Acceptons concrètement, humblement de rentrer dans ce mystère d’amour et de miséricorde qui nous dépasse. Car là est le Christ, « le chemin, la vérité et la vie ».
Jimmy PAJANY, Laïc – Temps de l’Avent 2015
Transcription audio : Jimmy PAJANY
