Prédication disponible en format audio.

Que nous soyons des adolescents ou des adultes, même si nous n’avons plus besoin d’être guidés par nos parents physiques, nous avons besoin de nous mettre sous la direction et la protection de nos parents spirituels, notre Père et notre Mère Célestes. C’est un peu le sens des paroles de Jésus : « Si vous ne revenez pas comme des petits-enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ». Mt.18, 3.

            Or, un enfant a confiance en ses parents, il les suit, il les écoute, il accepte leurs conseils, il les imite, il se laisse faire. Mais, s’il se  méfie de son père ou de sa mère et réclame sans cesse des explications : » Mais pourquoi je dois m’habiller, me laver ?… Où m’amenez-vous ? Je veux comprendre, expliquez-moi. Est-ce que ce que vous me donnez à manger ne va pas m’empoisonner ? » Le pauvre, il souffrira !

De même quand nous disons qu’il est normal de vouloir comprendre et voir avant de s’engager, eh bien, nous sommes comme celui qui, se trouvant dans l’obscurité, ne voudrait pas appuyer sur le bouton électrique avant qu’on lui ait expliqué comment fonctionne toute l’installation.

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Quels que soient notre savoir et notre expérience, nous devons retrouver notre cœur d’enfant : « simple, spontané, ouvert et confiant ». C’est vrai que dans ce monde actuel, ce n’est pas aussi facile. Mais St Paul nous dit en Gal. 4,6 « La preuve que vous êtes des fils, c’est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : « Abba, Père ! Aussi n’es-tu plus esclave (du péché bien entendu) mais fils ; et donc héritier de par Dieu ». Et Jésus redit à chacun de nous la même chose qu’il a dit  à Pierre (Jn 13,7-9) : « Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent ; par la suite tu comprendras, parce que si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi » et plus loin en Jn. 14,26 : « Mais, le Paraclet, l’Esprit, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout ».

A chaque seconde de notre existence, l’Esprit-Saint qui travaille en nous, nous donne la vie. La Foi est quelque chose qui doit se vivre au plus profond de notre être, afin que ce à quoi nous croyons, devienne chair et os en nous. Et St Paul nous dit en Rm. 5, 5 : « Et l’Espérance ne déçoit point, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit-Saint qui nous fut donné ».

Donc, la  première instruction que livre le cœur est d’examiner notre conscience, et le reste – aimer, servir – suivra.

Demandons à Notre Seigneur d’être à notre côté quand arrive l’heure de la tentation. N’ayons pas peur, car Dieu qui nous aime ne manquera pas de nous aider.

Nul désespoir, nul découragement si nous nous abandonnons dans les mains de notre Père du Ciel. Ils n’ont aucun sens si nous avons compris la tendresse de l’Amour de Dieu. Il n’arrête pas de nous dire «  je t’aime, et je t’aime si tendrement que je te porte gravé sur la paume de Ma Main. » Lorsque ton cœur se sent agité, lorsque ton cœur se  sent blessé, lorsque ton cœur se sent prêt à rompre, souviens-toi de cette parole : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime » (Is. 43,1-4).

Prions :
Seigneur, combien peu d’amour,
Combien peu de compassion,
Combien peu de miséricorde,
Combien peu de tendresse, avons-nous.
Nous ne sommes pas dignes d’être si proche de Toi, d’avoir accès à ton Cœur.
De tes plaies, lesquelles sont-elles aggravées par nos péchés ?
Tu nous aimes avec toute notre misère, notre péché, notre faiblesse,
Pitié pour moi, mon Dieu, en ta bonté,
En ta grande Miséricorde, efface mon péché,
Lave-moi tout entier de mon mal
Et de ma faute purifie-moi. (Ps. 51 (50),3-4).

Noéline Fournier, Laïc

Chemin de Carème, Jeudi 26 Février 2015