Prédication disponible en format audio.
La parole de Dieu
« Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur. Mais tu devras réprimander ton compatriote, et tu ne toléreras pas la faute qui est en lui. » Livre des Lévites 19, 17
La méditation
Deux mots retentissent ce matin dans notre méditation : haine et réprimande. Deux mots qui nous entraînent dans deux sens différents. Toute haine découle en fait d’une colère intérieure que nous tournons contre un frère, contre une sœur. Tout au contraire, la réprimande peut jaillir d’un cœur empli d’un saint amour. En reprenant un frère, nous lui proposons un chemin de vérité, plus proche du Seigneur, par esprit d’amour pour lui. A l’instar de parents qui aiment leurs enfants mais qui n’hésitent pas, parfois, à faire souffler un vent de tempête pour remettre leurs progénitures sur la voie du bon sens !
Ainsi Dieu peut-il faire entendre sa voix tonnante, mais jamais il ne punit par colère. Pour chacun de nous n’est-il pas un Dieu « de tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ? » Ne puisons-nous pas nos délices à la fontaine inaltérable de sa miséricorde ? Car il n’est et ne peut être que miséricorde. Il nous enseigne dans l’amour, ne voulant rien d’autre que notre bonheur. Même si, parfois, cela passe par une épreuve pénible, ou par une prise de conscience inévitable, ou encore par les paroles incisives d’un parent ou d’un ami. Mais ce sont là des évènements qui nous rapprochent de Dieu. Acceptons d’un frère aimant et miséricordieux réprimandes et contradictions qui font aussi partie d’un chemin de vérité. Notre ouverture d’esprit à l’intelligence de la loi divine n’en sera que plus vraie, que plus profonde.
Une prière
« Christ et Seigneur, que l’esprit de vérité nous inspire les mots qui feront avancer nos frères et nos sœurs dans ta paix. Fais que nous accueillons pareillement les paroles qui nous feront grandir. A la pleine condition que ces mots soient toujours estampillés d’une sagesse qui vienne de ton cœur. »
Diacre Jean-Marie Armand
Je suis désolée monsieur, mais quand un parent vous a leurré que toute la famille s’est rebellée contre vous et que vous avez été dans vos droits comment réagir à cela? Quand Dieu n’a rien à foutre de vous, que vous avez été à l’Eucharistie chaque dimanche que vous avez rendu service pour le catéchisme ….que vous avez essayé de mettre la parole en pratique et que Dieu pour vous a fichu le camp de votre vie qu’il n’a jamais rien fait pour vous et que vous êtes en dérive depuis plusieurs années? Quand on se croit aimer de Dieu quand on a reçu son amour et que l’on donne aux autres qui est… manipulateur et qui vous écrase (ma vie en Eglise de métropole), détruit et que depuis vous pensez que finalement Dieu le père n’a rien a foutre de vous alors MERCI les réprimandes je n’en veux pas surtout venant d’un parent… de Dieu reste à voir!
voilà j’écris ces mots en essayant d’être vrai avec moi et ce que je pense de Dieu. Où était Dieu le Père quand j’étais hors piste? ET quand il m’a laissé aller dans la gueule du loup?