Prédication disponible en format audio.

  • Comment vivre de la réalité de notre baptême

Lors de notre dernière retraite nous avons abordé le Thème du Baptême d’eau et d’Esprit selon la formule de l’apôtre Jean (Jn 3,5). Nous tous qui suivons le Christ et qui avons reçu ce sacrement nous nous interrogeons souvent pour savoir si nous vivons vraiment de la grâce reçue. En effet une vie riche et féconde nous est proposée, mais comment comprendre la parole du prophète Isaïe : « Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! » (Is 40 3-4). Nous pouvons estimer que par la grâce reçue de l’Esprit Saint, la pratique de la messe dominicale est suffisante. Or nous savons que Dieu est don, il connait les aspirations profonde de l’homme au bonheur, il ne peut se résoudre à nous voir avec de la piété, mais sans plénitude, à manger sans jamais nous rassasier, à nous contenter de nos tiédeurs. Il se fera proche de l’homme afin de l’inviter toujours  à rechercher sa grâce qui seule peut combler son cœur.

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Ceux qui ont de la pratique religieuse, sans approfondir leur foi en la personne de Jésus, ont cessé de rechercher Dieu. Or notre Seigneur qui est amour infini, ne peut se résoudre à laisser s’égarer l’un de siens lui qui a dit :  « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? 05 Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, 06 et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” 07 Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Lc 15 4-7). Chaque jour il viendra frapper à la porte de son cœur, chaque année à Noel il se proposera sous l’aspect d’un petit enfant les bras ouverts, comme pour inviter à le prendre dans nos bras, à le porter contre notre cœur. Dieu se donne, il ne trouve sa joie qu’à se donner.

  • La pureté de cœur

Pour saisir la main que Dieu nous tend pour l’accueillir et le faire se reposer dans la crèche de nos cœurs, il faut se préparer,  mettre de l’ordre dans nos vies, désirer de tout notre cœur offrir le meilleur au Seigneur. Renoncer au mal, tout ce qui peut faire obstacle à ce que nous soyons remplis de son amour. Quand nous pensons à notre condition humaine, nous comprenons que tout passe, que nous n’emporterons rien avec nous, si ce n’est l’amour que nous aurons eu pour Dieu et pour notre prochain. Seul compte l’amour. Cet enfant présent dans la crèche de nos Eglises, c’est l’amour infini. Dieu s’est fait l’un des nôtres, afin que nous devenions l’un des siens.

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Toute notre vie trouve son accomplissement dans cette ultime quête : chercher Dieu et le chercher encore jusqu’à ce que nous soyons parvenus à la maison du Père où nous le possèderons en plénitude.

Prions :

Père, Amour sans fin, tu nous as donné ton fils unique afin de manifester au monde ton amour. Merci d’avoir tant aimer le monde !

Accord à chacun la grâce d’une parfaite conversion de cœur à l’approche de la venue du messie qui nous arrache à la nuit de la mort et du péché.

Amen

 Chemin de l’Avent – Dimanche 14 décembre 2014 – Fabrice Patsoumoudou, Laïc