Prédication disponible en format audio.
« Avec Saint Joseph, aimer et servir l’Eglise »
Aujourd’hui partageons ensemble 2 versets
Mt 6,6
« Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra »
Nous sommes dans un monde qui est extraordinairement difficile. Si j’ai cette confiance en Dieu qui voit et comprend, qui sait ce que j’ai vécu au fond de l’intime, ce qui est caché au plus profond de l’être, je n’ai pas à en avoir peur.
L’important c’est de pouvoir exprimer, dire ce qu’est mon péché en me gardant bien de me juger moi-même.
Cela nous rappelle ce qui s’est passé pour Caïn. Dieu lui dit « je vais mettre un signe sur toi pour que personne ne te touche » Gn 4,15
1 Jn 3,20
« Si notre cœur venait à nous condamner, car Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout »
C’est Dieu qui pardonne : ce qu’il nous donne à la fin de ce pardon c’est un cœur de chair, un cœur qui est capable d’aimer. « Rends-moi la joie d’être sauvé » Ps 50,51 nous sommes dans un psaume de pénitence. Oui, la pénitence débouche sur la joie.
« Loin de nous, alors, de penser que croire signifie trouver des solutions consolatrices faciles. La foi que nous a enseignée le Christ est, au contraire, celle que nous voyons en Saint Joseph qui ne cherche pas de raccourcis mais affronte « les yeux ouverts » ce qui lui arrive en assumant la responsabilité.
On ne naît pas père, on le devient. Et on ne le devient pas seulement parce qu’on met au monde un enfant, mais parce qu’on prend soin de lui de manière responsable. Toutes les fois que quelqu’un assume la responsabilité de la vie d’un autre, dans un certain sens, il exerce une paternité à son égard.
Etre père signifie introduire l’enfant à l’expérience de la vie, à la réalité. Ne pas le retenir, ne pas l’emprisonner, ne pas le posséder, mais le rendre capable de choix, de liberté, de départs ». Extrait de la Lettre Apostolique PATRIS CORDE.
PRIERE
Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Amen.
Charles de Foucaud
Méditation du Samedi 20 février 2021 – Michelle Hoarau, laïc
Vous pouvez nous envoyer vos demandes de grâces et intentions de prière en répondant dans l’espace de commentaires. Elles seront recueillies et portées en intention à la messe du weekend à la Cathédrale de Saint Denis. Nous vous invitons aussi à partager cette méditation avec vos amis.