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« Dieu est Amour » (1 Jn 4,8). Nous devons partir de cette certitude qui implique l’adhésion de notre cœur et nous plonge au cœur de ce Mystère de « Dieu Amour ». Nous avons vu précédemment que l’amour de Dieu nous est révélé dès la création du monde et que cet amour trouve sa plus forte et belle expression dans la création de l’Homme (Gn 1, 26-28).
Dieu nous aime, oui, il nous aime d’un amour vrai. Bien comprendre cela est important pour nous faire entrer dans une attitude de confiance et laisser l’Esprit Saint nous convaincre de l’Amour du Père tout au long de ce chemin de l’Avent.
L’amour de Dieu ne s’arrête pas à la création du monde et de l’homme, et sa bonté s’étend tout au long de l’Histoire. Et nous pourrons alors chanter au psaume 136 : « Eternel est son amour »
L’Homme a péché, et sa chute va lui révéler une dimension inouïe de la bonté de Dieu : son amour rédempteur et miséricordieux.
« Dieu est amour » et Il ne sait qu’aimer. Le péché n’arrête pas l’amour trinitaire et bien au contraire il va en révéler l’amour débordant de notre Dieu dans son amour rédempteur : « Là où la faute abonde, la grâce surabonde » (Rm 5, 20). Ainsi nous est-il montré l’amour débordant de Dieu dans son amour rédempteur.
Tout le mystère de l’amour de Dieu est dans le mystère de Noël, dans « le Verbe s’est fait chair » (Jn 1, 14). Dans ce petit enfant que nous allons contempler tout comme les bergers l’ont contemplé dans la grotte de Bethléem il y a plus de 2000 ans et nous entendrons comme en Luc 2, 11 : « Aujourd’hui un Sauveur vous est né ».
Dieu nous aime mais il ne vient pas en homme puissant, riche, que l’on craint et qui fait peur. Il se fait tout petit, vulnérable, pauvre pour qu’aucun homme n’aient peur de Dieu ni de l’approcher. Il se fait Dieu avec l’homme, l’Emmanuel :
« Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils et on l’appellera du nom d’Emmanuel » (Mt 1,23).
L’amour de Dieu va se manifester comme un amour sauveur. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique » (Jn 3,16). Ce fils unique porte le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Mt 1,21). Jésus ou Sauveur se dit de la même manière en hébreu : Yeshoua.
Le salut, Jésus nous l’obtient par son propre sacrifice sur la croix « où il a détruit la haine. Alors il est venu proclamer la paix » (Ep 2, 16-17)
« Dieu est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimé, alors que nous étions morts à cause de nos péchés, il nous fait revivre avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés ! – par le moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu » (Ep 2, 4-5 et 8).
Nous venons de vivre la clôture des portes saintes et de la fin de l’année de la Miséricorde. Cela ne signifie pas la fin de la miséricorde de Dieu. Laissons l’Esprit Saint nous aider à entrer dans ce mystère d’Amour.
Erick BERNON
Le 06 décembre 2016 pour Jevismafoi/Sedifop