Prédication disponible en format audio.
9. Le bien tend toujours à se communiquer. Chaque expérience authentique de vérité et de beauté cherche par elle-même son expansion, et chaque personne qui vit une profonde libération acquiert une plus grande sensibilité devant les besoins des autres. Lorsqu’on le communique, le bien s’enracine et se développe. C’est pourquoi, celui qui désire vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaître l’autre et chercher son bien. Certaines expressions de saint Paul ne devraient pas alors nous étonner : « L’amour du Christ nous presse » (2 Co 5, 14) ; « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16).
L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme mais par attraction.
Nous ne pouvons plus rester passif à l’intérieur de nos églises, il est nécessaire de passer à une pastorale vraiment missionnaire. La joie profonde d’évangéliser remplit la totalité de notre conscience. Elle se distingue des satisfactions liées au corps (les plaisirs), qui n’affectent qu’une partie de la conscience.
Luc 15,7 : Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre vingt dix neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir
Méditons :
“J’ai la joie d’être à son service et de semer, même si je n’obtiens pas de résultats ; même si un autre récolte à ma place. Peut être le Seigneur a-t-il prévu que je n’aurai pas la joie de récolter ? Peut-être récolterai-je plus tard ce qu’un autre aura semé et arrosé ? Ou peut-être encore suis-je celui qui simplement doit arroser ? » (Extraits de « L’Evangile en Prières”)
Erick BERNON, laïc
Chemin de Carême, le 07 mars 2014