Prédication disponible en format audio.
Marana tha ! Viens, Seigneur Jésus ! (Apocalypse 22, 21)
« De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » (Jn 1, 46). Nazareth n’est jamais cité dans l’Ancien Testament. Pourtant c’est ce village petit et ignoré que Dieu a choisi pour vivre et y manifester sa gloire.
Depuis deux mille ans, sur les cinq continents, il est question de Marie de Nazareth. Pourtant, la vie à Nazareth n’a apparemment rien d’extraordinaire.
La Vierge Marie n’est pas chercheur au CNRS ni chef politique. Elle va chercher l’eau à la fontaine. Ses journées se déroulent dans l’accomplissement des tâches matérielles : nettoyer la maison, préparer les repas, aider son époux Joseph, fatigué après son travail de charpentier, prendre soin de l’Enfant-Jésus…
La grandeur de Marie ne se trouve pas à l’extérieur d’elle mais dans son cœur. Marie a mené sa vie quotidienne dans la foi, la prière et l’amour, c’est-à-dire dans la sainteté.
Parfois nous coupons le réel en deux catégories : le profane et le sacré ; l’oratoire et le laboratoire. L’Évangile les réunit. Rien n’est vraiment profane pour un chrétien car il peut découvrir Dieu en toute chose et voir toute chose dans le plan de Dieu. Les événements et les rencontres deviennent en quelque sorte des sacrements de Dieu. Sainte Thérèse d’Avila, mystique et docteur de l’Église, disait que « Dieu est dans les marmites ».
En ce temps de l’Avent, accueillons Dieu comme il se plaît à venir vers nous, dans le quotidien.
Dieu appelle tous les hommes à la sainteté. Nous pouvons tous réussir notre vie avec la grâce de l’Esprit Saint. Cependant, nous sommes davantage préoccupés de réussir dans la vie que de réussir notre vie par le don de nous-mêmes.
Pourquoi rêver d’un ailleurs où nous serions heureux alors que le bonheur nous est offert par le Seigneur dans notre vie ordinaire ? Pourquoi nous plaindre sans cesse de notre sort alors que tels que nous sommes, là où nous sommes, le Seigneur peut combler notre cœur du bonheur de Dieu ?
Préparons Noël en enlevant la poussière. Notre âme est poussiéreuse si elle traîne dans le murmure. Enlevons les murmures de nos cœurs et de nos lèvres.
Mettons de l’amour et de la compétence dans nos travaux.
Que nos cœurs chantent les beaux hymnes de l’Avent ! Chante et marche ! Chante Dieu et progresse en faisant le bien !
Chemin de l’Avent – Mardi 16 décembre 2014 – Fr. Manuel Rivero O.P.
Est-il nécessaire de passer à Noel ?
Au début de l’Avent je ne voulais pas commencer à essayer de faire Noel! mais bon, on dirait que j’ai des appels de cœur, même si je réponds « oui » au Seigneur, je sais que j’irai pas à l’Eglise.
Cela sert à quoi,dans quel sens ces appels à la porte de mon cœur? Il veut entrer pour quoi? il sait tout de moi…
Pour moi il se passe rien pour le moment dans mon intérieur, même si j’ai commencé à enlever la poussière dans ma maison et commencer à regarder au dedans de moi. C’est peut être pas moi qui fait petit à petit ce chemin de conversion!!!??? Peut être au jour J je serai surprise d’être heureuse pour ce moment?
Je veux réussir ma vie , vous m’avez donné une piste, le don de soi!
Bonjour. Notre société de consommation stimule beaucoup nos sens et nos sentiments. Du coup pour nous ce que l’on ressent est devenu important mais en matière de foi, il faut se détacher du « vouloir ressentir à tout prix ».
Sur le chemin de la sainteté nous passons par « la nuit spirituelle », un sentiment d’aridité, d’absence de Dieu. C’est un moment précieux où Dieu éprouve notre foi et la rend plus forte.
Vous ne l’aimez plus pour ce qu’il provoque en vous, mais parce que vous CROYEZ. Vous croyez qu’il est là, présent dans le tabernacle, présent dans vos frères et sœurs. Tenez bon ! Et réjouissez vous quand vous verrez des mamans accoucher et partagez leur joie car la joie de Marie au moment de l’Incarnation du Sauveur était celle d’une mère qui a enfanté. Joyeux Noël !
Gabriel C.
Pour moi il est parfois bon d’avoir du ressenti, c’est ce qui me permets de me dire qu’il est en moi, que la paix est là. De me sentir vivante, Jésus sait ce qu’il a à faire en moi et autour de moi. Pour moi, avant de le voir ailleurs je veux qu’il est présent dans ma vie, dans ma maison, dans ma petite famille, pour pouvoir voir et faire ailleurs.