Prédication disponible en format audio.

Dans le psaume de ce jour (Ps 102), nous pouvons lire :

« Car il pardonne toutes tes offenses

et te guérit de toute maladie ;

Il réclame ta vie à la tombe

et te couronne d’amour et de tendresse ; »

Nous voyons ici l’action du Dieu Amour et Sauveur, thème que nous avons abordé hier. Dieu nous pardonne toutes nos offenses et réclame même notre vie à la tombe ! N’est-ce pas formidable. Nous sommes certes des pécheurs, mais des pécheurs pardonnés !

Il est impératif de mettre en évidence la nécessité du pardon mutuel ainsi que la réconciliation après le mal commis car celui-ci est toujours un manque d’amour qui atteint Dieu, les autres et donc soi-même. Les pardons donnés et reçus nous donnent la guérison et la paix du cœur. La triple offense à Dieu, envers le prochain et de soi-même implique la demande de pardon à ces trois niveaux. Toute faute, tout péché atteint Dieu, lui le Créateur de toute créature.

Le pardon de Dieu

Dieu est prêt à nous pardonner tous nos péchés si nous revenons à lui avec un cœur « humble et contrit » (Is 57, 15). Et dans un autre passage de la Bible nous lisons : « Le Seigneur prend patience envers  vous, voulant que personne ne périsse mais que tous arrivent au repentir » (2 P 3,9).

Saint Jean Paul II nous parle cette Miséricorde de Dieu comme d’un « Amour plus fort que la mort, plus fort que le péché » (Dives in Miséricordia, ch , 8).

Le pardon de Dieu est signifié et donné dans le salon de beauté tenu par nos curés ou leur vicaire au travers du sacrement de réconciliation. Ils ont reçu « pouvoir pour pardonner les péchés ».

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Le pardon entre frères

Toute offense atteint Dieu, y compris celle faite à l’homme.

« Quand tu présentes ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frères a quelque chose contre toi, laisse-là ton offrande et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis reviens, et alors présente ton offrande » (Mt 5, 23-24).

Demander pardon à son frère nous donne l’humilité et la charité. Donner le pardon nous guérit. C’est devenir « Miséricordieux comme votre Père est Miséricordieux » (Lc 6, 36) et donc entrer dans une ressemblance divine.

Se réconcilier avec soi-même

Ce troisième niveau est aussi important que les autres car celui qui ne se pardonne pas ses faiblesses, même après s’être confessé,  n’a pas confiance dans le pardon de Dieu et fait preuve d’un grand orgueil. Il s’agit d’accueillir humblement le pardon de Dieu sur soi, quelle que soit la gravité de la faute.

Le pardon est la preuve de l’immense Amour guérissant de Jésus.

Osons demander des pardons et surtout osons donner des pardons en ce temps de l’Avent, mais aussi tout au long de l’année. Les portes des salons de beautés de nos prêtres sont grandes ouvertes. Jésus vous attends patiemment, venez !

 

Erick BERNON

Le 07 décembre 2016 pour Jevismafoi/Sedifop