Prédication disponible en format audio.

 

La parole de Dieu

« Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, tu es béni. Viens à mon secours car je suis seule, et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur. Car je vais jouer avec le danger. » Livre d’Esther (grec) 4, 14-15

 

La méditation

Au numéro 7 de « La joie de l’Evangile », son exhortation apostolique, nous lisons ceci sous la plume du Pape François : « La société technique a pu multiplier les occasions de plaisir, mais elle a bien du mal à secréter la joie. » Belle affirmation, en effet, pour la plupart d’entre nous qui avons jusqu’au superflu ! Mais qu’en est-il de cette joie que personne ne peut ravir ? N’est-il pas temps pour nous de retrouver ce que saint Augustin appelle « le chemin de la simplicité volontaire » ? Autrement dit, le chemin mal compris de la pauvreté évangélique. Le Saint Père nous y invite dans son encyclique « Laudato si’ » sur l’avenir de la Terre, notre « maison commune ».

Voilà qui paraît paradoxal, mais simplifier notre vie matérielle donne une force incalculable. Nous ne parlons pas de la misère ! Mais plutôt de notre décision de ne pas faire dépendre nos existences de ce qui les entourent. N’est-ce pas ce qui m’attache matériellement qui m’encombre ? Au jeune homme riche, Jésus dit d’aller donner lui-même ce qu’il possède aux pauvres (Marc 10, 21). Un dépouillement qui est un préalable pour découvrir un trésor plus grand.

Alors comme la reine Esther dépouillée de toute puissance, n’ayant plus rien pour se défendre, attendons tout de Dieu. En nous fiant à notre seule foi, sachons entendre la voix de Jésus nous dire : « Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. » (Matthieu 7, 7)

 

Une prière

« Seigneur, la seule chose qui compte vraiment, c’est que nous ne soyons jamais séparés de toi. Donne-nous l’audace de simplifier nos vies à la lumière de ton Evangile pour découvrir comment toujours mieux nous approcher de toi. »

 

Diacre Jean-Marie Armand